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Synopsis • en fonction de la détection de présence de public, des individus aux déplacements semi-aléatoires apparaissent et s'agglutinent  ; plus il y a de fréquentation du public, plus nombreux sont les individus générés, qui saturent peu à peu la capacité de calcul de l'ordinateur.
Si il y a simple détection de mouvement du public, les individus s'animent et mènent leur vie, leur «  travail  », et sinon, les populations restent suspendues à leur cube-habitat.

 

 

 

Titre • désordre

Première création • mai 2009. Lieu • Centre d'art du Safran d'Amiens.

Technique • vidéo interactive, jeu d'acteur, assemblage de carton plume, photo,
animation Flash, interactivité max/msp-jitter par détection caméra.

Dimensions • plusieurs formats, de 60x34cm à 200x130cm environ.

Propos • les cubes-habitat d'une ville-ruche mouvante, évolutive, faite d'attractions sociales et de solitudes aménagées. Liens d'attirance informatiquement programmés entre individus générés (nés) dans des conditions (lieux) similaires, déterminisme social commandant aux affinités qui nous paraissent de notre libre arbitre. Accumulation d'architectures pilotées, urbaine, désordonnée et cohérente. L'image numérique comme biotope et milieu social pour des individus, individus dont le hasard de la "naissance", ou génération informatique, va déterminer l'évolution, population saturant son milieu de vie (l'environnement électrique et mathématique de l'ordinateur), un collectif fait de destins solitaires agglutinés et dans le même temps isolés sur leur habitat cubique et solitaire, leur cube, vaisseau de destinée et chambre carrée qu'il escaladent sans fin sans jamais y pénétrer. Une armée urbaine d'identités répétes  , samplées, et désynchonisées.

Soutien : Centre d'art du Safran d'Amiens

Partenariat : Easylaptop

igor baloste

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