Propos • Métaphore d'univers urbain en surpopulation où l'architecture minérale de nos villes est ramenée à des zones de pierre qui délimitent notre champ d'existence à des territoire réduits et suspendus, habitats surélévés qui nous encapsulent dans des hauteurs où nous émettons des signaux les uns vers les autres via les réseaux.
Une population aux habitus «  culturels  » et «  ludiques  », en recherche de divertissement, où les identités se clonent par affinités de tribus, içi celle des prédateurs (sur cubes), et celle des «  habitants  » (sur cailloux).

Le public est convoqué dans l'oeuvre comme acteur, chargé d'une responsabilité éventuelle, celle, par sa présence qui déclenche la génération de populations-cailloux (interactivité caméra), de ne pas surcharger la machine au point que les prédateurs ne puissent plus équilibrer cet écosyteme-société.  Car alors l'ordinateur, ou bien plus métaphoriquement le système social, va saturer et ralentir, jusqu'à bugger. Il y a donc plusieurs niveaux de lecture de l'installation, dont celui de l'acculuration éventuelle du visiteur, qui va intervenir sur l'oeuvre de manière involontaire, mais qui pourrait éventuellement intégrer cette métaphore sociétale en acquérant certains de ses codes, dans le cas présent  : être décideur, seul ou à plusieurs, de la quantité de population qui constitue la collectivité.